La place des contrôles comptables dans les dispositifs anti-corruption
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Contactez-nousLes nouvelles recommandations de l’Agence française anticorruption, publiées au Journal Officiel le 23 janvier 2021, réorganisent le dispositif anti-corruption : comme tout dispositif de contrôle interne qui se respecte, il émane de l’engagement de l’instance dirigeant (pilier 1) et d’une cartographie des risques de corruption spécifique et détaillée (pilier 2). Un arsenal de mesures de maîtrise (pilier 3) vient répondre aux risques identifiés.
Les contrôles comptables sont une des mesures de réponse, et pas n’importe laquelle : l’immense majorité des opérations de l’entreprise ayant une traduction dans les comptes, il s’agit de s’assurer que l’organisation de la comptabilité est conçue de telle manière à ne « pas être utilisée pour masquer des faits de corruption ». En d’autres termes, que le système d’information comptable, son administration (droits utilisateurs, création de comptes, utilisation des journaux …) et les processus en place (achats, ventes, notes de frais, opérations de caisse – en se concentrant évidemment sur les transactions sensibles identifiées dans la cartographie) sont suffisamment robustes pour interdire les contournements.
Le recours à une solution d’analyse des données comptables peut se révéler dans ce contexte un atout précieux. En scannant l’intégralité des transactions comptables, elle détecte automatiquement les transactions qui n’ont pas le comportement attendu, et elle permet aux contrôleurs de se concentrer sur l’exploitation des résultats et d’orienter beaucoup plus efficacement leurs contrôles, donc d’améliorer la pertinence de leurs questions tout en limitant leur nombre. C’est avec cette ambition que nous avons conçu GEO, une solution d’analyse des données et des flux comptables, une intelligence augmentée au service des professionnels du chiffre et du contrôle.